Certains peuvent penser que le lien entre la consommation d’alcool et le syndrome d’alcoolisme est à prendre à légère et que la consommation d’un verre d’alcool ne peut pas faire de mal, même pour une femme enceinte. Mais toutes les études menées montrent bien un lien certain entre les deux. Par conséquent, il est fortement recommandé de s’abstenir de boire des boissons alcoolisées, même en petite quantité, pendant toute la durée de la grossesse.
De nombreuses futures mamans interrogent leur médecin pour connaître le nombre de verres qu’elles peuvent boire pendant leur grossesse sans danger pour leur futur enfant.
Elles souhaitent que les médecins leurs indique un niveau de consommation qui ne puisse pas être néfaste. Mais il est difficile d’indiquer un niveau sûr, les paramètres ne peuvent pas être clairement définis et de plus, ils peuvent être extrêmement variables d’une personne à l’autre. Par conséquent, la prudence et la sagesse doivent conduire à s’abstenir totalement de consommer de l’alcool pendant toute la durée de la grossesse. Conseiller une dose d’alcool à ne pas dépasser pour une femme enceinte, peut s’avérer très dangereux.
Autrefois, les médecins estimaient qu’un verre de vin occasionnel ne posait pas de problème pour une femme enceinte. Mais depuis, les études ont montré les effets de la consommation d’alcool par la mère au cours de la grossesse regroupés sous le terme de Syndrome d’alcoolisation fœtal. Ces effets sont généralement caractérisés par des troubles du comportement, un retard mental, des carences de la croissance prénatale et des anomalies au niveau du visage.
D’autres problèmes peuvent être dûs au syndrome d’alcoolisation fœtale :
un faible poids de naissance, des lésions cérébrales, des problèmes d’audition ou de vision, un retard de développement, des malformations d’organes, problèmes rénaux, anomalies du cerveau, cardiaques et même la mort du fœtus in utero.
Il y peut y avoir également d’autres anomalies congénitales majeures comme des malformations des membres, des malformations uro-génitales et le spina-bifida, mais celles-ci sont beaucoup moins fréquentes. Ce syndrome affecte presque 30 à 40% des enfants nés de femmes qui boivent de l’alcool de façon régulière pendant leur grossesse. Mais même la consommation de quantités très faibles d’alcool pendant la grossesse peut donner lieu à un syndrome d’alcoolisme foetal.
Les enfants nés de femmes ayant consommé de 2 à 4 boissons alcoolisées par jour pendant leur grossesse sont souvent atteints d’ anomalies mineures, légère déficience mentale, retard de croissance modéré, on observe aussi des problèmes de comportement.
Avec un grand nombre d’études montrant une corrélation entre les anomalies chez les enfants et la consommation d’alcool pendant la grossesse, il est donc raisonnable de s’abstenir totalement de boire pour les femmes pendant cette période.
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